Les premiers habitants de la ferme sont les animaux sauvages et les insectes !
Gage que notre environnement n’est pas trop pollué, des hirondelles nichent dans l’ancienne boulangerie, les alouettes des champs,
huppes fasciées, les rouge-queue et les mésanges enchantent nos journées de travail et occupent le mur sud de la maison. Il est transformé en gigantesque nid au printemps. Des petits becs jaunes furieux sortent de tous les interstices pour signifier aux parents que la pitance n’arrive pas assez vite.
Cette localisation assez groupée, le mur est grand, nous facilite les repérages pour les sorties de nid inconsidérée. On fouille les hautes herbes à la
recherche des casse-cou pour les mettre dans des boites en hauteur, le temps de reprendre leurs esprits et de partir seulement quand on est prêt à voler de ses propres ailes…
A ce sujet, les herbes hautes, c’est épatant. C’est plein de caches pour les grenouilles et de pissenlits pour les abeilles. Sans compter le
temps gagner à ne pas tondre.
L’étang accueille des poissons, les grenouilles, d’innombrables oiseaux viennent y boire.
Nous voyons aussi les traces laissées par les sangliers, qui a l’occasion défoncent quelques clôtures. Les renards viennent tester la
solidité de nos volières (croisez les doigts et adhérez, vous n’avez pas idée du prix du grillage !). Nous avons eu la joie d’une biche et de son faon qui
ont passé quelques semaines à l’abri des ronciers près de l’étang… Aussitôt déclaré zone interdite pour ne pas déranger la jeune maman.
Nous plantons des centaines d’arbres pour reconstituer les haies et bosquets détruits pour faire passer des engins agricoles toujours plus
gros.
La propriété est interdite à la chasse. Vous l’aviez deviné n’est-ce-pas ?