Les moutmouts du refuge

Les premiers moutons arrivés sont 31 petits Ouessants, tous des mâles, confiés par l’OABA, Oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir, à l’issue d’une saisie pour mauvais traitements.

Après les sévices dont ils avaient été victimes des années
durant, ils étaient méfiants mais nous avons gagné leur confiance avec de la patience et beaucoup de douceur.

Puis 3 moutons sont arrivés d’un élevage illégal. Ils étaient très peureux mais nous avons gagné leur confiance pas à pas. Ils viennent maintenant manger dans nos mains.

Les frais d’alimentation et vétérinaires du troupeau de moutons d’Ouessant sont pris en charge par l’OABA dans le cadre de son formidable Troupeau du Bonheur.

L’Autre Ferme a en charge de les choyer au quotidien : soigner les bobos des nombreuses bagarres dont ils ont le secret, préparer un tapis de paille pour être au chaud, tondre, enrichir leur prairie avec des trucs à escalader…

Bref, la belle vie avec des moutons chéris !

Pourquoi sont-ils arrivés au refuge L'Autre Ferme ?

Ils ont été saisis sur demande des autorités. Dans l’élevage où ils sont nés, ils étaient enfermés dans le noir, dans des conditions insalubres. Le sol jonché de cadavres en décomposition.

Alors qu’ils avaient peur de la bergerie à leur arrivée, ils y entrent maintenant sans crainte. Ils savent ce qui est bon pour eux et n’ont plus peur de rien. Cette confiance nous fait chaud au coeur et facilite les manipulations pour la tonte annuelle et le vermifuge.

Les plus fragiles quittent le troupeau pour notre jardin, au plus près de la maison. Ils sont ainsi sous la surveillance constante de notre équipe et du grand Baba qui navigue entre le jardin et le troupeau selon son humeur. Il sait très bien nous montrer ce qu’il veut.

Thelma, Luis et Shaun étaient errants dans une commune du département. Nous avons été sollicités par les autorités pour les récupérer. Ils étaient manifestement traumatisés par les humains et il a fallu gagner leur confiance. Ils ont découvert les différentes prairies et la sérénité. Une fois la confiance établie, ils ont été castrés, sous anesthésie en clinique vétérinaire évidemment.